
Le Real Madrid a été sévèrement dominé sur la pelouse d’Arsenal (0-3) mardi dernier, lors du match aller des quarts de finale de la Ligue des Champions. Cette défaite cuisante a mis en lumière la performance décevante de l’attaque madrilène, qui n’a pas été à la hauteur des attentes. Non seulement dans le domaine du jeu, où les attaquants n’ont pas su se montrer décisifs, mais également dans leur attitude, marquée par un manque flagrant d’implication. En effet, peu de courses ont été faites pour presser les défenseurs adverses ou pour gêner la relance des joueurs d’Arsenal. Ce manque d’énergie sur le terrain soulève des interrogations sur l’engagement de certains des meilleurs éléments offensifs du club.
Il est essentiel de noter que les trois attaquants majeurs du Real Madrid, Kylian Mbappé (26 ans, 13 matchs et 7 buts en Ligue des Champions cette saison), Vinicius Junior (24 ans, 11 matchs et 7 buts en Ligue des Champions cette saison) et Rodrygo (24 ans, 11 matchs et 5 buts en Ligue des Champions cette saison), ne se distinguent pas particulièrement par leur activité en termes de courses et de pressing. Cette absence de mouvement sur le terrain est d’autant plus frappante que ces joueurs sont censés être les principaux moteurs offensifs de l’équipe.
À tel point que, selon les données fournies par le compte X Data Scout, les deux premiers joueurs mentionnés, Mbappé et Vinicius Junior, sont tout simplement les deux attaquants qui parcourent le moins de kilomètres par match dans cette Ligue des Champions. En effet, Mbappé se trouve en dernière position de ce classement peu enviable, avec une moyenne de seulement 8 kilomètres parcourus par match. Vinicius Junior, quant à lui, n’est que légèrement au-dessus, avec 8,8 kilomètres. Pour accentuer la gravité de la situation, Serhou Guirassy, le buteur de Dortmund, complète ce tristement célèbre podium avec une moyenne de 9,2 kilomètres. Rodrygo, qui ne fait pas non plus figure de modèle en termes d’intensité, suit de près avec 9,5 kilomètres.
Ces statistiques sont particulièrement préoccupantes à ce niveau de la compétition. Elles révèlent une faiblesse physique et un manque d’implication qui sont difficilement tolérables au plus haut niveau, surtout face à l’intensité à laquelle les équipes anglaises, comme Arsenal, sont habituées. Dans un contexte où le pressing haut et l’effort constant sont essentiels pour espérer rivaliser avec les meilleures formations du continent, ces chiffres sont un avertissement pour le Real Madrid et ses attaquants, qui devront rectifier le tir s’ils espèrent rester dans la course en Ligue des Champions cette saison.