Malgré une période récente marquée par plusieurs turbulences, l’Olympique de Marseille conserve sa position de dauphin dans le championnat de Ligue 1, à seulement quatre journées de la fin de l’exercice en cours. Si les choix tactiques de l’entraîneur italien Roberto De Zerbi ont suscité de vives réactions et alimenté les discussions, certaines rumeurs ont même laissé entendre que la direction olympienne pourrait nourrir des incertitudes à l’égard de son coach. Face à ces spéculations, le président du club, Pablo Longoria, est intervenu ce jeudi sur les ondes de RMC pour clarifier la situation.
« Les liens entre nous ne se sont jamais effrités. Ces tentatives de division, fomentées par des personnes aux intentions douteuses, m’agacent profondément », a déclaré le dirigeant espagnol avec fermeté. « La relation que nous entretenons avec le ‘Mister’ est pleinement équilibrée et fondée sur le respect mutuel. Nous échangeons fréquemment, nous discutons, et bien qu’il nous arrive d’avoir des avis divergents, cela se fait toujours dans un cadre constructif. Il n’a jamais été question de conflit ou de fracture profonde. »
Et qu’en est-il de la collaboration entre Roberto De Zerbi et le directeur du football, Medhi Benatia ? Sur ce point également, des voix se sont exprimées. Le responsable marocain a tenu à apporter sa propre version des faits, mettant fin aux spéculations.
« Il n’existe aucun différend avec l’entraîneur, bien au contraire. Ce sont les faits. Nous allons de l’avant ensemble, et s’il y a des tensions ou des incompréhensions, elles se règlent en interne, comme dans une véritable famille », a-t-il affirmé. « J’ai beaucoup d’estime pour notre entraîneur. Il a une soif de perfection, il est habité par une vraie passion pour son métier, et il se montre très exigeant. Cette rigueur, nous la partageons, et chacun ici est capable de se remettre en question quand la situation l’exige. »
Dans un climat parfois tendu, le club phocéen affiche donc un front uni. Plus que jamais, l’OM défend une cohésion interne sans faille et met en avant une volonté affirmée de faire bloc, au nom de la stabilité et des ambitions communes.
